La semaine dernière je suis allée à Paris pour rencontrer une vraie girl power parisienne alias Perrine Bonafos, la fondatrice des Confettis ! Je vous raconte tout ça…
Nous nous sommes données rendez-vous chez Mona, un espace de coworking 100% féminin situé en plein coeur du Marais, où charme, enthousiasme, et cocooning opèrent pour vous mettre à l’aise… si vous êtes de passage sur Paris, je vous invite vivement à aller y faire un tour !
Pour être plus à l’aise et à l’abris des regards pendant notre enregistrement, nous nous sommes installées dans la petite maisonnette que vous voyez sur la photo ci-dessus.
E – Comment t’es venue l’idée de créer un magazine girl power ?
Je bossais déjà pour différents titres, principalement masculins et parallèlement j’avais initié un blog, pour exprimer sans doute une part plus féminine. J’ai eu envie de partager des coups de coeur pour des créatrices, des artistes musicaux ou encore des bonnes adresses. C’était une démarche personnelle mais petit à petit mes clients ont pris connaissance du blog et ont commencé à me solliciter pour la rédaction d’articles. Je ne me sentais pas légitime et ça me bloquait. Puis finalement, je me suis autorisée à le faire et mon métier à évolué de cette manière. Je suis passée de la forme au fond. Puis progressivement le blog est devenu un « webzine » avec des mises en avant de personnalités. Enfin, plus tard, j’ai eu envie d’aller de l’avant, de créer un support papier. Ayant acquis les compétences nécessaires dans mes précédentes expériences professionnelles, j’allais passer un cran au-dessus en fabriquant le magazine que je rêvais de lire.
E – Aujourd’hui il y a des blogs par milliers, des blogs girl power aussi, mais le milieu éditorial c’est une autre paire de manches, comment fait-on pour gérer ça ?
J’ai débuté par une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour voir si ça suscitait de l’intérêt. Et ça a marché ! Il y avait un réel engouement pour le projet et il m’a semblé qu’il manquait de ce genre de titre. Je ne souhaitais pas concurrencer les magazines féminins mais proposer un mode de lecture différent. On ne parle ni de mode, ni de beauté, du moins pas sous l’angle produit mais plutôt de créatrices. Nous sommes une micro équipe mais je fais appel à différents photographes, rédacteurs, illustrateurs… Souvent des gens avec qui j’ai déjà bossé sur d’autres magazines.
E – Tu sais qu’on ne trouve pas d’infos mode et beauté, on trouve quoi dans Les Confettis ?
P – L’idée c’est d’aborder tous les centres d’intérêt féminins. Personnellement, je dévore de nombreux magazine mais j’ai toujours du piocher dans tous les univers (déco, business) pour être réellement satisfaite. J’ai donc eu de regrouper tous ces aspects. J’ai donc décomposé le mot « confettis » pour obtenir nos différentes rubriques : C : Culture / O : Originalité / N : Network / F : Funny / E : Entreprise / T : Tendances / T : Temps / I : Invitation / S : Société.
E – C’est un gros format en plus !
P – En effet, c’est 200 pages ! D’ailleurs appelle ce type de publication, porte un nom, c’est un « mook » qui est la contraction entre « magazine » et « book ». Quand on l’a dans les mains, on a entre les mains, un objet plus proche du livre. que du magazine. L’idée c’est d’avoir un bel objet que l’on va garder, voire collectionner. On essaye d’être élégant et nos contenus sont intemporels.
E – Je regardais justement le tarif du Mook qui est de 16 euros et qu’on va vouloir garder chez soi, qu’on va ranger sur son étagère à côté des prochains numéros. Si on a envie de se le procurer à Strasbourg, comment on fait ?
P – Alors, il faut m’aider, lol ! Nos points de vente sont des librairies, des concepts stores ou encore des boutiques. Je ne connais pas assez Strasbourg pour avoir des idées de points de vente mais je suis sure qu’il pourrait y en avoir plein ! Si vous souhaitez le recevoir directement dans votre boîte aux lettres, passez commande via le site internet.
E – Bon, alors un appel est lancé à tous les points de ventes susceptibles strasbourgeois ! Manifestez-vous ! C’est un must have, vous devez l’avoir dans vos rayons ! Ton Mook est à visée locale ? Nationale ? Internationale ?
P – Je ne l’ai volontairement pas conçu comme un magazine parisien. On recherche la diversité des profils de femmes. Même si c’est vrai qu’il y a pas mal de personnalités situées à Paris, car c’est une grande ville, la capitale mais ce n’est pas une volonté. On a aussi des personnes à l’étranger. C’est vraiment large !
E – Si j’ai bien révisé mes leçons, il me semble que tu as fait le lancement dans un lieu qui s’appelle Chez Simone à Paris, c’est déjà le 3ème numéro. Est-ce que tu aurais une actualité à nous partager ?
P – Pas d’actu’ particulière car on vient de sortir ce nouveau numéro. Là, on est dans les tous premiers moments de vie du numéro, on essaye de le faire connaître, on le distribue un peu partout. Je reçois chaque jour des photos de lectrices qui partagent leurs moments lecture sur les réseaux. C’est une aventure qui démarre et que j’ai envie d’accompagner au mieux ! Ca sort deux fois par an et ça revient relativement vite finalement !
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Retrouvez l’émission de radio « Les Grandes Girls » dans laquelle on en parle et tout bientôt le podcast 🙂
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